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Depuis son premier single Muscles sorti en 2012, jusqu'à ce premier album, en passant par de multiples featurings (Myth Syzer, Chassol, Jazzy Bazz, Flavien Berger...), Bonnie Banane chante ses propres textes, espiègle, absurde et sensuelle dans sa dérision. Formée aux arts dramatiques, elle apporte une théâtralité à un genre sans cesse questionné dans sa légitimité et souvent orphelin : le R&B français. Elle affuble chacun de ses morceaux d'une tension singulière, entre le surréalisme de Brigitte Fontaine et la fièvre de D'Angelo.

Une photo trop bien rangée, un livre qui tombe et un mot de sa mère : C'est comme cela qu'est né l'album de Daniel Auteuil. Après s'être plongé dans ce livre tombé, un livre de poème, pleins d'émotions en sont ressorties. Des émotions, puis des notes, puis des textes. "Comme un jeu dans le secret de ma chambre et puis parce qu'on a le coeur trop plein, une envie de partage. Alors comme c'est mon métier, je suis passé de ma chambre à la scène. Et sur une envie, une certitude, je suis passé de la scène à cet album. Ma rencontre avec Gaëtan Roussel a été une évidence" - Daniel Auteuil

Cet album est un témoignage rare des chants ''khoomei'' ou ''chant de gorge'' des habitants de la République Touva qui est stituée au sud de la Sibérie et proche de la Mongolie. Facilement accessible pour nos oreilles occidentales, cette musique reflète les grands espaces de cette vaste région peu connue.

Le prolifique duo électronique britannique signe ici un album composé de 11 titres qui fait suite à sept épisodes de leur série AE Live pour une durée de plus d'une heure. Sign marque donc le premier album standard d'Autechre depuis Exaisorti en 2013.

Neuvième album pour le projet mené par le savant de la pop Thomas Walsh, reconnu pour son sens mélodique et son songwriting.

Presque vingt ans après la sortie de leur premier opus et 3 millions d'albums vendus en France, Matthew Bellamy, Chris Wolstenholme et Dominic Howard sortent leur 8e album studio, un disque de onze titres produit par le groupe lui-même et par un éventail de producteurs : Rich Costey (Franz Ferdinand, Bloc Party), Mike Elizondo (Eminem, 50 Cent), Shellback (Maroon 5, Taylor Swift) ou encore Timbaland. Simulation theory est un disque davantage spontané et dépouillé que ses prédécesseurs, où les ingrédients traditionnels qui ont fait le succès de Muse se mêlent à de multiples influences de genres et d'époques, et notamment les années 80 comme le suggèrent les derniers clips et l'artwork réalisé par Kyle Lambert connu pour son travail sur Stranger things, Jurassik park ou encore Star Trek.

Après un premier single, Feet Don't Fail Me Now, acclamé par la critique anglosaxone et soutenu en France par quelques médias, Joy Crookes présente son premier album, Skin. Elevée aux sons d'Ella Fitzgerald, Nina Simone ou encore Amy Winehouse, Joy est sans aucun doute une des artistes anglaises les plus excitantes de la scène musicale émergente. Une chanteuse engagée et convaincue, qui n'hésite pas à mettre en avant ses convictions pour faire passer des messages. Sa créativité révèle son identité, son authenticité et son savoir-être avec les autres. Cet opus est né de sensations et d'émotions ressenties depuis son adolescence jusqu'à aujourd'hui. Avec grâce et sensibilité, elle aborde des sujets tels que l'identité, les relations et la politique, Joy nous expose ses chansons comme les chapitres d'un livre, à la fois parfaitement dans l'air du temps et totalement intemporels.

Groupe phare du rock indépendant américain, The National est de retour avec un septième album, toujours sur le mythique label anglais 4AD. Produit par Aaron Dessner, le guitariste du groupe, avec son frère jumeau et guitariste de la formation Bryce Dessner ainsi que Matt Berninger, chanteur et parolier, Sleep well beast annonce un retour sombre et électrique du quintette de l'Ohio.

L'objectif d'Elias Raschle avec Augenwasser est de s'émanciper de l'étiquette classique de singer-songwriter afin d'expérimenter de manière plus libre et de revenir aux sources de sa musicalités avec un son plus électronique, expérimental et affranchi. La frontière entre "live recordings" et production de studio est floue, laissant un espace où l'improvisation et la spontanétité peuvent facilement s'épanouir. Sleepdancer reflète cet état d'urgence musical et les émotions transpirent de ces nouveaux morceaux, épurés mais terriblement stimulant.

Le groupe Metronomy présente son septième album, un retour aux plaisirs simples de la vie, à la nature, explorant par moments des sonorités plus épurées tout en posant des questions existentielles, le ramenant d'une certaine façon à la période pendant laquelle il a été composé, soit en 2020. Une collection de titres méticuleux, recueil imparable de chansons pop racées, démontrant le talent éternel de songwriter et d'arrangeur de Joseph Mount qui sublime un Small World, ou petit monde, toujours aussi éclatant de fraîcheur. Metronomy continue de tracer son chemin sur fond de musique pop grandiose.

Solaire et solo. C'est ainsi qu'on pourrait décrire ce dix-huitième album studio de notre insolite et salutaire néerlandais franco-fou chantant. Dick Annegarn, sa voix, ses textes, sa guitare, dans le plus simple appareil. Söl renoue superbement avec la veine blues-folk loufoque que le troubadour réinvente à sa manière depuis plus de quatre décennies. Cet album a été enregistré seul dans sa tanière rurale en Haute Garonne, confiné avec poules, canards et lapins. Un disque qui salue aussi le retour du Dick prodigue dans sa maison de disques fétiche, le label Tôt Ou Tard.

La rappeuse anglaise présente son quatrième album studio, Sometimes I might be introvert, faisant suite à Grey area sorti en 2019 et nominé pour 3 Mercury Awards. Comme à son habitude, c'est avec puissance et engagement que Little Simz, de son vrai nom Simbi Ajikawo, refait parler d'elle. Rappant à coeur ouvert, issue du milieu du rap expérimental avant de devenir la protégée de Kendrick Lamar, l'artiste livre son oeuvre la plus intime à ce jour, abordant avec sincérité des thèmes comme les oppressions, les identités, la couleur de peau et le féminisme.

"Sometimes I sit and think, and sometimes I just sit" est le premier album de Courtney Barnett, une jeune chanteuse Australienne. Déjà très suivie, Courtney est présentée comme la nouvelle Patti Smith. Ces talents d'écriture et de guitariste l'ont propulsée sur le devant de la scène en quelques années et prouvent à quel point elle deviendra une référence de la musique indie rock. Sa musique prend racine dans la slack jangle de la fin des 80's, début 90's. En débutant sa carrière solo, Courtney décide de créer son propre label, Milk! Records, afin de sortir ses propres enregistrements et quelques-uns des meilleurs chanteurs-compositeurs de Melbourne. En 2013 sort ainsi son premier EP " The Double EP: A Sea of Split Peas " qui va la lancer dans une très longue tournée aux Etats-Unis et en Europe. Pour ce premier album, la jeune artiste a travaillé dur. Chaque chanson devait être parfaite. Pour le cas du single "Pedestrian At Best" qui ne fonctionnait pas en studio, elle l'a réécouté des centaines de fois avant de trouver les mots qui lui paraissaient être les bons. Courtney Barnett ne fait pas les choses à moitié, elle s'asseoit et pense beaucoup pour nous livrer un album hors du commun.

Après un album consacré à Schubert, Adam Laloum rend visite à Brahms. Le jeune prodige du début des années 1850 s'impose d'emblée avec sa fulgurante Sonate n?3 comme le digne héritier de Beethoven et de Schumann). Presque 40 ans plus tard, on le retrouve tout aussi farouche et en rien assagi, bien au contraire : il continue d'explorer des horizons nouveaux dans ses Fantaisies op. 116, où se mêlent souvenirs des vieux maîtres du clavier classique et intuitions d'une incroyable modernité.