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Delvon Lamarr Organ Trio (également connu sous le nom de DLO3) se spécialise dans l'art perdu d'une musique "feel good". Les ingrédients de ce cocktail enivrant comprennent une grosse louche d'orgues jazz sixties à la Jimmy Smith et Baby Face Willette, une pincée de soul à la Booker T. & The M.G.'s et The Meters saupoudré de blues, de sons Motown et Stax, et de guitares cosmiques à la Jimi Hendrix. Une concoction soul-jazz qui vous frappe droit au coeur, faisant transpirer votre corps tout entier. Le groupe comprend l'organiste Delvon Lamarr, un musicien virtuose autodidacte à l'oreille absolue qui maîtrise de nombreux instruments. A la guitare on retrouve Jimmy James qui nous fait voyager à travers un jeu de guitare à la Steve Cropper, avec des explosions acid-rock et des touches jazz tout en séduction à la Grant Green. Venu de Reno au Nevada, on trouve Dan Weiss (du collectif soul funk The Sextones) derrière les fûts pour compléter l'alchimie volcanique du trio. Fondé par la manageuse et épouse de Lamarr, Amy Novo, le trio a démarré timidement en 2015, mais a depuis, sorti deux albums entrés au Billboard et fait le tour du monde dans des salles à guichets fermés. Le trio revient maintenant avec son deuxième album studio, I Told You So, armé de grooves encore plus lourds et confiants.

Inna de Yard refait vivre la ferveur unique des voix et de la musique acoustique jamaïquaine. Plusieurs figures mythiques de l'île de Marley et de jeunes musiciens fougueux se sont rassemblées sur la terrasse d'une maison, dans les collines de Kingston, pour exhumer l'essence de leur culture musicale. Unité de lieu, unité de temps aussi, car ils ont enregistré un album original en quatre jours seulement. Ils se nomment Ken Boothe, Cedric Myton des Congos, Lloyd Parks, Derajah, Var, Kiddus I, Steve Newland, Bo Pee, Kush & Winston McAnuff...

Pour son troisième album ambitieux au titre coltranien, Macha Gharibian assume sa posture de pianiste, chanteuse, auteure, compositrice, arrangeuse, réalisatrice et leader. Autour d'elle, deux coloristes qui manient les notes comme de la gouache, le batteur Dré Pallemaerts et le contrebassiste Chris Jennings, plus deux invités, Bert Joris qui dessine avec sa trompette des fulgurances cool à la Chet sur la ballade aérienne The woman I am longing to be et Artyom Minasyan qui renforce avec son doudouk l'hypnotique Sari siroun yar. La voix volcanique de Macha Gharibian la fait entrer dans la famille des vocalistes solaires et habitées, ce club très fermé qui va de Nina Simone à Mélissa Laveaux.

Black String a ajouté de nouvelles dimensions au genre world music. Le quatuor sudcoréen dirigé par le joueur de géomungo (cithare traditionnelle coréenne) Yoon Jeong Heo crée un langage musical unique qui puise dans la musique traditionnelle coréenne, le jazz et l'improvisation libre. Une musique extraordinaire et énigmatique qui jaillit du silence et saisit les sens. Le karma est un concept spirituel asiatique selon lequel toute action a inévitablement des conséquences physiques et spirituelles. C'est le titre parfait pour cet album, car aucun auditeur ne peut être indifférent à ce que joue Black String. Leur musique, qui combine le complexe et l'extrêmement accrocheur, déclenche des réactions aussi bien mentales que physiques. C'est un monde dans lequel les époques et les styles s'entremêlent. A tous points de vue, cet album est un enchainement tout à fait captivant.

Réuni par le compositeur, guitariste et clarinettiste Pierrick Hardy, le quartet fraye une voie singulière entre de multiples sources d'inspiration, situées dans le champ musical autant que dans les arts visuels ou la littérature. Bien que déjouant les catégories, ce qui s'invente ici pourrait s'apparenter à une forme de musique de chambre actuelle, décloisonnée, ouverte à l'improvisation.

Quand le 10 avril 2017 la porte de sa cellule se referme sur lui, Pierpoljak ne sait pas encore quand et comment sortira son prochain album, mais il sait déjà que le titre sera cette phrase énigmatique inscrite sur le mur : La roue tourne igo. La première chose qu'il aperçoit ce jour-là deviendra un leitmotiv lui permettant de s'accrocher. Trois ans après, l'album est là : une écriture ciselée sur des instrumentaux de reggae moderne et des mélodies dont lui seul a le secret. En 11 titres, Pierpoljak nous livre des pensées intimes inspirées par ces quelques mois à l'ombre et par la vie plus généralement. Comme à son habitude, il se pose également en fin analyste de notre société actuelle... Comme par exemple Trash com où il évoque la souffrance animale dans les abattoirs, ou encore Clarks aux pieds , avec Daddy Mory en invité, véritable tube en puissance qui rend hommage à la chaussure iconique du reggae jamaïquain.

Avec ce deuxième album le duo cesse d'être le plus jeune groupe du rap français mais devient l'un des meilleurs !

Son premier album, Our Version of Events, a été l'album le plus vendu au Royaume-Uni en 2012 et le deuxième plus vendu en 2013. Long Live The Angels, paru en 2016, a été acclamé par la critique ainsi que Real Life en 2019. Ce nouvel album d'Emeli, le premier chez un label indépendant, marque une nouvelle ère pour la chanteuse après une décennie sur scène et sur les ondes. Explorant de nouveaux territoires sonores avec des touches subtiles de gospel, soul, disco, R&B et plus encore, cet album voit Emeli s'affranchir des attentes des autres, mettant en avant ses qualités polyvalentes de songwriting, de productrice et de chanteuse. Selon ses propres termes, cet album est "une ode à la résilience, à la renaissance et au renouveau". Le deluxe CD contient un livret de 24 pages et deux titres bonus ; le double LP format gatefold contient 3 faces audio et une face entièrement gravée avec le portrait d'Emeli.

No deal (2013), le précédent album de Mélanie, c'était : une tournée mondiale de 200 dates, des premières parties de Eels et The Cinematic Orchestra, l'album de l'année de Gilles Peterson et Phil Selway (Radiohead), un succès médiatique et commercial avec plus de 100 000 albums vendus dans le monde... Lilies, c'est : un album de frissons, de beauté, d'instants suspendus. Un disque qui vous prend aux tripes dès la première note et ne vous lâchera plus jamais ensuite.

Lundi méchant est un concept né à Bujumbura (Burundi). Au départ, il s'agit du nom des soirées organisées tous les lundis soirs dans la boîte de nuit le 5 sur 5 dans le quartier populaire et cosmopolite de Bwiza. Les client.e.s de cet établissement ont l'habitude de s'y retrouver tous les lundis à partir de minuit pour danser, boire et s'amuser jusqu'à l'aube. Se rendre aux Lundi méchant, c'est faire un pied de nez à la société moderne qui encadre l'individu dans des horaires et des carcans qui voudraient que l'on attende sagement le week-end pour s'amuser. Les Lundi méchant sont là pour affirmer une indépendance de l'individu face aux temps réglés et aux horaires imposés par la société. Lundi Méchant, c'est commencer chaque semaine avec la volonté d'en découdre avec la vie, les difficultés du quotidien, les crises politiques et économiques qui nous ébranlent. C'est renverser sa perception du monde.

Kid Cudi présente son 7e album studio qui vient compléter la trilogie Man On The Moon débutée en 2009.