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Dick Annegarn revisite en version symphonique 12 chansons de son répertoire, qui portent des noms de villes.

Le big band est prêt à déchaîner les pistes de danse du monde entier avec cet album sur Daptone Records. Enregistré dans les célèbres studios Egrem à La Havane, le groupe affiche une cohésion forgée par un cycle intense de concerts et tournées. La conversation musicale qui a commencé dans les studios Areito trois ans plus tôt s'est transformée en un dialogue fluide et intime entre de bons amis - permettant une expression musicale complète et sans peur, une prise de risque en dehors de leurs zones de confort. S'appuyant sur la vision dissonante, presque avantgardiste, du mambo de Perez Prado et mettant en évidence le sous-texte lucumi des rythmes et des styles cubains, le groupe continue d'explorer, de développer et d'élargir la riche palette rythmique et le répertoire de l'île - repoussant les conventions de ce qui est qualifié de mambo - et puisant profondément dans les traditions folkloriques et religieuses rarement entendues dans la musique populaire. 16 Rayos est là pour nous éclairer de ses rayons musicaux, réchauffer nos coeurs et émouvoir irrésistiblement nos corps.

Thomas Newman (Skyfall, American Beauty, Le Monde de Némo... ) présente la bande originale de 1917, le film où il retrouve le réalisateur oscarisé de Skyfall, Sam Mendes. Sous les coups des percussions et le rythme effréné des violons, la musique de Thomas Newman fait transparaitre la tension constante que l'on pouvait vivre dans les tranchées pendant la première guerre mondiale. Accompagné d'un orchestre symphonique déchaîné, le compositeur relate parfaitement avec sa musique la mission impossible qui a été confiée à deux jeunes soldats britanniques : traverser le territoire ennemi et livrer un message qui mettra fin à une attaque meurtrière.

Dans le paysage musical français, Sinsémilia occupe aujourd'hui une place que son palmarès impressionnant ne saurait résumer. Si le groupe grenoblois s'est fait une telle réputation depuis trois décennies, il le doit d'abord à sa dimension humaine, cultivée avec la même sincérité dans l'ombre que dans la lumière, et qui se reflète dans sa mise en musique. La formule a évolué au fil des ans tout en suivant la même ligne directrice : conjuguer les couleurs et l'esprit du reggae, influence majeure, à celles de leur culture personnelle, eux qui ont grandi en France et viennent d'horizons divers. Pour célébrer ce nouvel anniversaire qui se profile en 2021, les Grenoblois ont d'abord voulu concrétiser leurs envies : de nouveaux morceaux en duo avec des amis comme Komlan de Dub Inc, des remixes à l'image du classique Douanier confié à Manudigital, des versions revisitées d'anciennes chansons (Prendre le temps en duo avec Tryo, Le futur avec Vanupié).

L'américain célèbre avec cet album ses 50 ans de carrière dans le blues. Le titre est on ne peut plus explicite : tout ceci n'était qu'un échauffement, et cela va vous réchauffer, de la tête aux pieds. Entre ouverture vers d'autres styles et tradition du blues, Lucky Peterson montre dans ce disque son habileté à conjuguer le blues au pluriel et nous dévoile son singulier sens de la musique.

Ce troisième album a été écrit et enregistré principalement dans les studios d'Invada, et le groupe continue de tracer son propre chemin à travers un genre qui lui est propre. >>> sonne définitivement comme une nouvelle étape, la production des deux premiers albums avait pour but de donner l'effet d'une vitre transparente, comme si le groupe jouait derrière un rideau. Avec celui-ci Beak> a mis au point un son plus tranchant, c'est peut-être dû au fait d'avoir joué sur des plus grosses scènes et dans des plus gros festivals ou peut-être est-ce juste parce que les membres ont écouté encore plus de krautrock avec des pédales fuzz et des mélodies entêtantes.

Producteur anglais, Matthew Herbert est considéré aujourd'hui comme un inventeur musical et l'un des producteurs de musique électronique les plus novateurs. Il a commencé par le violon et le piano dès son plus jeune âge mais c'est pendant ses études de théâtre à l'université d'Exeter qu'il se tourne vers la production électronique. Mais il a aussi bonne réputation en tant que remixer, on l'a notamment vu retravailler des compositions de Gainsbourg, Moloko, Björk ou encore John Cale. Il appartient au courant de la musique concrète se servant des sons du quotidien pour créer une oeuvre d'art. Son but est de provoquer, mais également de dénoncer des faits de société ; tout simplement d'exprimer ses opinions.

Auteur compositeur de talent, il est considéré comme l'un des précurseurs du mouvement jamaïcain reggae revival. Affirmant son côté dissident aux quatre coins du globe, il assume sa responsabilité envers la société en tant qu'artiste et tient donc à composer ses albums autour de thématiques engagées, et de lyrics conscients. Son quatrième disque est un opus très attendu du public et de la critique.

Cet album est un court métrage. Une tragi comédie noire sur laquelle le maître du label Ipecac nous délecte d'une musique orchestrale dans le plus pur style de Patton. Ici et là planent les ombres d'Ennio Morricone, John Barry et Fantomas. Inclus le dvd du film.