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Dans le paysage musical français, Sinsémilia occupe aujourd'hui une place que son palmarès impressionnant ne saurait résumer. Si le groupe grenoblois s'est fait une telle réputation depuis trois décennies, il le doit d'abord à sa dimension humaine, cultivée avec la même sincérité dans l'ombre que dans la lumière, et qui se reflète dans sa mise en musique. La formule a évolué au fil des ans tout en suivant la même ligne directrice : conjuguer les couleurs et l'esprit du reggae, influence majeure, à celles de leur culture personnelle, eux qui ont grandi en France et viennent d'horizons divers. Pour célébrer ce nouvel anniversaire qui se profile en 2021, les Grenoblois ont d'abord voulu concrétiser leurs envies : de nouveaux morceaux en duo avec des amis comme Komlan de Dub Inc, des remixes à l'image du classique Douanier confié à Manudigital, des versions revisitées d'anciennes chansons (Prendre le temps en duo avec Tryo, Le futur avec Vanupié).

L'américain célèbre avec cet album ses 50 ans de carrière dans le blues. Le titre est on ne peut plus explicite : tout ceci n'était qu'un échauffement, et cela va vous réchauffer, de la tête aux pieds. Entre ouverture vers d'autres styles et tradition du blues, Lucky Peterson montre dans ce disque son habileté à conjuguer le blues au pluriel et nous dévoile son singulier sens de la musique.

Auteur compositeur de talent, il est considéré comme l'un des précurseurs du mouvement jamaïcain reggae revival. Affirmant son côté dissident aux quatre coins du globe, il assume sa responsabilité envers la société en tant qu'artiste et tient donc à composer ses albums autour de thématiques engagées, et de lyrics conscients. Son quatrième disque est un opus très attendu du public et de la critique.

Le trompettiste de jazz Terence Blanchard, revient, pour cet album inspiré par Wayne Shorter, entouré de son groupe E-Collective composé du pianiste Fabian Almazan, du guitariste Charles Altura, du bassiste David Ginyard et du batteur Oscar Seaton. En plus des classiques de Shorter, dont Fall et Diana, l'album présente des compositions originales inspirées par le style si particulier de Shorter.

Amy Winehouse At The BBC relate les nombreuses et époustouflantes prestations du plus authentique des talents émergents de la scène musicale britannique depuis des décennies. Cette intégrale montre la relation solide et durable qu'Amy avait construite avec la BBC.

Sombre et pourtant lumineux, Arcadia reste fidèle à l'esprit de la soul : l'espoir dans la mélancolie même quand la fêlure est sensible, l'assurance que du chaos sortira le meilleur. Fidèle aussi aux principes fondateurs du groupe depuis toujours, le socle sur lequel il s'est construit sur disques comme sur scène : faire lever le public, allumer en lui cette furieuse envie de danser. Etre des Buttshakers. Oubliant les automatismes de compositions qui sont les leurs depuis une décennie, ils ont fait d'Arcadia leur album le plus abouti en terme de compositions et d'écriture, chaque membre du groupe ayant eu la possibilité de faire valoir ses idées.

Il magnifie comme personne la croisée de différentes cultures. Tout d'abord celle de son héritage Maori et ensuite celle du Delta du Mississippi où il puise ses racines blues. Le résultat est proprement époustouflant car Grant Haua possède tout ce qui fait les plus grands : une voix grave, profonde, intense, une facilité mélodique déconcertante et enfin une technique instrumentale sidérante. Tout simplement unique !

"Si je n'avais pas fait de rap, j'aurais raté ma vie". En une simple phrase, Ami Yerewolo, première rappeuse Malienne, illustre toute la détermination qui rythme sa carrière. Avec cet album, elle explore une nouvelle carte musicale faite de rap, bien sûr, mais aussi profondément ancrée dans l'inépuisable source des musiques africaines, hors des cadres et des carcans hip-hop établis. Accompagné par Blick Bassy qui a composé, arrangé et produit ce disque, Ami Yerewolo compte bien suivre les pas de ce dernier. Car en plus d'un mental à toute épreuve, il faut également savoir se réinventer artistiquement pour se faire respecter. Rien n'a été donné à Ami Yerewolo. De la pression familiale au paternalisme malien, de la condition de femmes sans cesse rappelée au purisme rap, il a fallu défaire bien des chaînes pour parvenir à cet album.

Plus de 30 ans après ses débuts, Cypress Hill occupe toujours le devant de la scène hip-hop. Le groupe emblématique dévoile Back in Black, ce nouvel opus qui "est un retour à nos racines" déclare Sen Dog, un veritable voyage, une invitation à travers 10 titres toujours forts et percutants.

Après les succès du percutant Blue Lights (extrait de son premier album Lost and Found et de Be Honest en featuring avec Burna Boy), Jorja Smith revient avec un EP 8 titres proposé en édition CD digipack 3 volets incluant les singles Addicted et Gone.

Le groupe de huit musiciens de Washington D.C., acclamé internationalement, présente Beauty In The Silence, leur premier album en quatre ans, via ATO Records. Leur single Press Rewind avec Collie Buddz et J Boog donne instantanément l'ambiance de célébration expressive de l'album ; un morceau qui a pris forme tard une nuit dans le bus de tournée de Buddz et qui est un hommage radieux à la façon dont la musique nous éclaire et nous soutient. Alimenté seulement par l'alchimie du groupe, "Beauty in the Silence" constitue un antidote bien nécessaire aux temps fracturés, insufflant tant de chaleur, de sagesse et de joie imparable dans chacun des morceaux.

Comme constamment mise à distance par la grâce spectrale et onirique d'arrangements minimalistes d'une grande sophistication, la voix diaphane, éthérée, détachée de Peg Carrothers s'insinue dans les méandres et replis de ces thèmes faussement simples pour en offrir des interprétations troublantes, ouatées, pleines de langueurs et de lenteurs hallucinées, ouvrant sans ostentation ni effets grandiloquents quelques perspectives fugaces sur l'envers du décor du rêve américain, à la manière oblique des films de David Lynch.

Il existe de nombreux titres inédits n'ayant jamais fait leur chemin sur disque, condamnés à ne jamais voir le jour. En réécoutant ces joyaux, Big Crown a décidé de lancer une nouvelle série de disques intitulée Big Crown Vaults. Le premier volume présente la musique de Lee Fields & The Expressions. Ces morceaux ont été enregistrés lors des sessions de Special night (2016) et It rains love (2019). En les écoutant, vous pourrez imaginer à quel point certaines décisions de ne pas les inclure aux albums ont été difficiles..

C'est avec sa série Black Radio que la figure montante du jazz actuel, Robert Glasper, s'est fait une place au coeur d'une communauté de pionniers, tels que Mos Def et Bilal, Ledisi, Lupe Fiasco, Kanye West, Jill Scott et Erykah Badu. 10 ans après le succès de cette saga, le pianiste est de retour avec un 3e volet. Les albums Black Radio et Black Radio 2 furent les premiers albums de l'histoire à entrer simultanément dans le top 10 de quatre classements différents : Hip Hop R&B, Urban Contemporary, Jazz et Contemporary Jazz !

Le talentueux rappeur californien dont la réputation n'est plus à faire présente Call Me If You Get Lost. Adepte des concepts marketing innovants et partisan d'un style singulier et décalé, l'artiste a d'abord déployé à travers le monde des panneaux enigmatiques avec l'inscription "Call Me If You Get Lost", avant de de dévoiler de courtes vidéos humoristiques à l'esthétique vintage pour annoncer la sortie du nouveau projet. Le rappeur a placé la thématique du voyage au coeur de l'album et offre un réel voyage sonore et visuel à ses fans.