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Bicep sont avant tout des amoureux de musique qui ont une connaissance et une passion profondes pour tous les types de sons. Ils ont découvert la musique électronique grâce à Aphex Twin et Laurent Garnier, puis ont commencé à creuser davantage dans l'lDM, l'italo, la techno, l'électro, la jungle et tout ce qui tourne autour. Pendant leurs dix années de carrière, ils ont mis en avant la musique qui les inspirait sur leur blog Feelmybicep - ce qui était au départ un moyen de partager leur besoin essentiel de collectionner des disques a fini par y contribuer. Après s'être fait les dents avec des sorties sur des labels comme Throne Of Blood, Traveller Records, Mystery Meat et Love Fever, le duo a signé avec Will Saul pour une série de maxis sur son label Aus Music, parmi lesquels le désormais classique Just EP. Cet album sort lui sur Ninja Tune.

Moitié de Air, JB Dunckel continue son aventure en solo avec cet album dans lequel il explore le rapport vital et universel entre l'élément carbone et l'être humain. Une fascination pour les sciences physiques qui l'anime depuis ses études et l'époque où il enseignait cette discipline. S'il a choisi l'élément carbone, c'est parce que celui-ci est au centre de notre économie énergétique ; il est donc un des enjeux du futur de l'humanité. "C'est la chose la plus importante dans notre corps et dans notre vie, mais nous en sommes à peine conscients" déclare Dunckel. Pendant le confinement, le musicien a pu s'enfermer dans son studio et profiter du luxe du temps libre, pour produire de nombreux morceaux et s'essayer à d'autres expériences. De tous ces morceaux, enregistrés au Studio Atlas à Paris (l'ancien QG d'Air), se dégage une recherche de lenteur, qui est naturelle chez JB, et qui a pour but d'envoûter l'auditeur et de l'entraîner dans une certaine rêverie.

Ce quatrième album d'Ibibio Sound Machine, comme toute bonne histoire afrofuturiste, commence par une crise existentielle. Né des années 2020, il est plus sombre que ce que le groupe a fait auparavant et est produit par le groupe britannique Hot Chip. C'est le premier disque d'Ibibio Sound Machine réalisé avec des producteurs externes depuis la formation du groupe par la chanteuse Eno Williams et le saxophoniste Max Grunhard. L'équipe a créé un kaléidoscope de délices, avec des résonances de Jonzun Crew, Grace Jones, William Onyeabor, Tom Tom Club, Kate Tempest, Keith LeBlanc, The J.B.'s, Fourth World de Jon Hassell et Bootsy Collins. Electricity est une réalisation profonde du manifeste fondateur : combiner le caractère rythmique de la langue ibibio avec des musiques traditionnelles d'Afrique de l'Ouest et des sons électroniques plus modernes. Si le groupe aime s'aventurer en territoire électronique, ce qui est essentiel c'est de garder la musique ancrée dans les racines africaines.

Souvent qualifiée de "musique électronique de chambre", il était donc assez attendu qu'un jour, Chapelier Fou nous offre une version de sa musique sans une seule partie électronique ni électrifiée. C'est maintenant chose faite avec cet Ensemb7e qui s'est produit sur la scène de L'Arsenal de Metz, diffusé par Arte Concert. Chapelier Fou Ensemb7e a reçu directement l'adhésion d'un large public, mais aussi des programmateurs de salles de spectacles où le septuor se produit depuis juin 2021. Ensemb7e pour un septuor principalement de bois : violon, alto, violoncelle, piano, clarinette et batterie accompagnent le compositeur multi-instrumentiste. Il nous a donc paru évident à l'écoute de ses concerts de l'Ensemb7e qu'il y avait là plus qu'un concert à enregistrer, mais un véritable album à offrir. Un album studio, mais avec l'énergie et la vitalité du live, réalisé avec l'attention et la générosité de Thomas Poli (Dominique A, Yann Tiersen et tant d'autres).

Influencé par son Islande natale ainsi que par l'environnement, Happy earthday est un disque électronique positif et réconfortant.

L'allemand est de retour avec cet album qui, contrairement au précédent (Zukunftsmusik, 2017), revient sur les glorieux débuts de la House à Chicago, Detroit et New York. Les références évidentes sont les héros qui ont fait vibrer le dancefloor à partir de la fin des années 80, c'est-à-dire Ron Hardy, Frankie Knuckles et Lil' Louis de la scène house de Chicago, ou les légendaires émissions de radio de The Electrifying Mojo de Detroit, Larry Levan ou les disques Nu Groove du début des années 90. House music box comprend huit nouveaux bangers captivants produits par le super gigolo DJ Hell. Le disque n'est pas seulement un album conceptuel sur les débuts de la musique de club, mais aussi une leçon d'histoire dansante. L'oeuvre de DJ Hell se caractérise par son désir artistique d'avoir une approche différente sur chaque album, tandis qu'en même temps les constantes fournissent une cohésion intérieure et des références croisées.

Auteur de 4 EPs et 5 albums sortis sur le label français InFiné et d'un EP en 2018 sur le label de Sheffield Computer Club (sous-label de Central Processing Unit), Arandel nous revient avec son projet le plus ambitieux à ce jour, InBach dont le nom fait écho à l'album Switched on Bach de la compositrice américaine transgenre Wendy Carlos. Cet opus repose sur une performance hybride - entre live et DJ-set - mélangeant remixes, relectures, recompositions et réarrangements de pièces plus ou moins connues de l'immense répertoire de Bach.

La musique d'Olafur Arnalds est semblable à son île: subtile et confinée. Et, comme elle, le jeune compositeur et producteur se plaît à flotter seul au milieu de l'immensité. Dans ce mix, il y inclut des titres de Jai Paul, James Blake, Julienne Barwick, Kiasmos. On y retrouve six morceaux exclusifs, dont une reprise qu'il fait avec son compatriote Arnor Dan des Destinty's Child (Say My Name). On retrouve dans ce mix, la quintessence de sa musique et ses aspirations: une écriture minimaliste, l'interprétation imposante, un lyrisme sombre et romantique. Un néoclassicisme qui s'offre de légers flirts avec la pop lorsqu'une boîte à rythmes vient dynamiser les compositions délicates de l'Islandais.

Auréolé par le succès de ses deux premiers albums subjuguants, Drone logic (2013) et Song for alpha (2018), Daniel Avery s'affiche aujourd'hui comme une figure majeure de la scène britannique à la tête de la techno contemporaine. Faisant suite à ses travaux récents avec Alessandro Cortini (l'ancien claviériste de Nine Inch Nails) et Roman Flügel, Love + light sonne le retour en solo du producteur anglais, un troisième long format surprise mis en ligne avant l'été 2020 et disponible en format physique le 19 octobre sur le prestigieux label d'Erol Alkan, Phantasy Sound.

Après avoir sorti son deuxième album Inner song en plein milieu de la pandémie, Kelly Lee Owens a soudainement réalisé que sa tournée mondiale ne pouvait plus avoir lieu. Désireuse d'utiliser cette énergie créative inexploitée, elle a pris la décision spontanée de se rendre à Oslo à la place. Il n'y avait pas de plan particulier, il s'agissait simplement d'un changement de décor et d'une occasion de passer du temps en studio sans être dérangée. Arrivée dans des conditions hivernales, elle commence à passer du temps en studio avec Lasse Marhaug. Artiste réputé de l'avant-noise, Lasse envisage de créer quelque chose qui s'inscrirait dans la lignée de Throbbing Gristle. Kelly, quant à elle, avait prévu de s'inspirer d'Enya, une artiste qui a eu un impact durable sur sa créativité. Ils se sont rencontrés à mi-chemin, associant des sons industriels durs à un mysticisme celtique éthéré, pour une musique qui oscille entre tension et relâchement.

Ca fait désormais plus de dix ans que le producteur, musicien et compositeur brésilien a secoué l'univers techno avec le groove minimal de son premier album Chromophobia. Après quatre albums, de nombreux EP et remixes, il revient avec son cinquième album studio. On y retrouve son approche kaléidoscopique avec une perspective rafraîchissante.

"Début 2021, j'ai réalisé que je n'avais pas prêté beaucoup d'attention à mes propres productions ces derniers temps, passant plutôt du temps à faire des remixes ou des mixdowns pour d'autres ou comme beaucoup d'autres, s'inquiétant de ce que l'avenir nous réserve. J'ai commencé à parcourir des pistes et des idées que j'avais commencées mais pas terminées et maintenant, alors qu'une autre annus horribilis touche à sa fin, j'ai 2 albums prêts à sortir, intitulés 8 et 9. Bien que je me sois promis de ne jamais le dire, je pense personnellement que c'est mon meilleur travail jusqu'à présent et j'espère que quelqu'un d'autre obtiendra la sensation "d'une lumière au bout du tunnel" à l'écoute de ces morceaux comme je le ressens en les réécoutant. Il y a des contributions de Bugge Wesseltoft (sur 8) et John Carroll Kirby (sur 8 et 9)." Prins Thomas.

Le prolifique duo électronique britannique signe ici un album composé de 11 titres qui fait suite à sept épisodes de leur série AE Live pour une durée de plus d'une heure. Sign marque donc le premier album standard d'Autechre depuis Exaisorti en 2013.

Transportant son violoncelle, son instrument fétiche, tant de fois enlacé, dans des univers très différents - jazz contemporain, électro, bande originale de film, post-classique, néo-flamenco, pop, ambient, chanson d'ici ou musique d'ailleurs... - ce musicien résolument aventureux lui confère une éclatante modernité et en révèle l'incroyable richesse expressive. Depuis qu'il gravite à travers la planète des sons, avec une totale disponibilité d'oreille et d'esprit, il s'est déjà illustré aux côtés de Rone, Jim O'Rourke, Barbara Carlotti, Bryce Dessner, Arandel. Aucune frontière ne l'arrête, aucune convention ne le freine. Fondateur du collectif VACARME et du label Les Disques du Festival Permanent, Gaspar Claus est déjà omniprésent sur la scène Française. Tancade est donc son premier album solo. Entièrement (ou presque) instrumental, il contient au total onze morceaux. La plupart proviennent des sessions réalisées entre 2017 et 2021. Résultant d'une élaboration lente et minutieuse, parfois douloureuse, l'ensemble - de haute intensité - s'écoule pourtant avec une remarquable fluidité.

Pour célébrer les 15 ans du label, Chinese Man, Scratch Bandits Crew et Baja Frequencia se retrouvent sur scène pour une création exclusive de 15 titres inédits !

Vincent Fenton est un multi-instrumentiste autodidacte français. Sous le nom de FKJ, alias French Kiwi Juice, ses compositions libres et colorées ont déjà conquis une fanbase qui s'étend aux quatre coins du monde. Artiste certifié platine et cumulant plus de 2 milliards de streams à ce jour, il incarne une approche musicale unique et débordante de spontanéité, qu'il sait faire briller lors de ses performances live, conçues pour englober ses multiples aspirations créatives. Après une tournée internationale et le succès de son premier album éponyme, il revient avec son second opus.

Producteur, Dj et figure importante de la scène électro depuis plus de 30 ans, Dj Hell présente son cinquième album huit ans après Teufelswerk. Tout en gardant ses inspirations des genres de la house de Chicago, de la techno de Détroit et de la pop, le nouveau chapitre du fondateur du label Gigolo (Jeff Mills, Vitalic, Miss Kittin, Dave Clarke, Tiga, Fischerspooner, Dopplereffekt...), est différent. A travers les 14 morceaux, l'auditeur explore les nombreuses facettes de Hell, son côté subversif, son amour pour les grandes nappes cosmiques et les drops inattendus. Un équilibre délicat entre tension orchestrale dramatique classique et synthétiseurs futuristes évocateurs. Helmut Josef Geier explore également les changements sociaux de ces quarante dernières années tel que l'acceptation de la culture gay, des évolutions indissociables de l'histoire de la scène techno depuis sa naissance. Zukunftsmusik signifie "musique du futur" en allemand et il semblerait que Hell soit de nouveau en avance sur son temps.